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dernière ligne droite. L’arrivée est au bout, comme pour le marathon.
Grace au sport je suis encore là.
Combien de temps reste-t-il à ma pendule ?

                                   « LES YEUX DANS LES YEUX »

Les heures s’écoulent, le soleil décline lentement, le jour s’éteint. Nous devrons quitter ce poste …. 
Puis l’improbable arriva. Un scoop dirons-nous.
La chance du chasseur d’images.

Nous étions à l’affut engoncé - gêner dans une voie de passage faites d’épines. Une haie sépare deux prairies de fauche. 
Nous avions une vue intéressante face à nous. Les roseaux avaient été coupés. 
Elle offrait une vision lointaine.

Impossible de bouger, accrocher ici et là aux épines.
 Taillis ou nous avions juste la place de poser nos sièges. Une belle coulée qui marque la fréquence, malgré les épineux qui agrippent.

Images faites, il y a quelques jours avec mon ami, je dirai « frère d’armes » de l’	ASCPF.  
Le calme régnait, pas un son, pas d’aboiement caractéristique du chevreuil.
Si, un faisan se manifestait par moment.

Nous attendions en Paix, échangions discrètement quelques signes. 
Écoutions le silence nous parler, seul sur cette étendue de terre. 
Nous avons la chance de pouvoir circuler à notre guise avec l’autorisation des propriétaires.
Puis !
L’impossible arriva. Un léger bruissement, il  s’arrêta nous fixant sans bouger. Les yeux dans les yeux. 

Le son de nos déclenchements successif n’a eu aucun effet sur le solitaire.
Cet instant, ce face à face, dura une minute. Il était 18h30.
Le temps pour moi de déclencher à 5 reprises.
Sans me rendre compte qu’il avait légèrement bouger la tête, laissant apparaitre le haut de son boutoir. 
Puis la dernière vue me permit de constater la masse sombre de son profil. 
Le résultat est intéressant.
Mon ami a déclenché 2 fois. Il était équipé d’un zoom et n’a pas osé bouger pour changer sa focale.
Personnellement j’avais monté sur mon boitier, un 300 m/m + un multiplicateur 1,4 l’ensemble sur  un monopod. 

 Il poursuivi son chemin tout aussi silencieux.
 Cela nous a semblé irréel. 
  MC

© Maurice Chatelain

 

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